mardi 1 septembre 2009

c'est la rentrée

premier septembre,
la rentrée des classes est pour bientôt!

Cela me rappelle que j'avais hâte de reprendre parce que, soit c'était la promesse de revoir mes camarades en primaire soit c'était la découverte de nouvelles têtes au collège ou au lycée où la répartition dans les classes nous séparait puis nous rassemblait et la surprise était toujours amusante.

A l'époque les vacances étaient pour moi trop longues, cela allait de fin juin à mi-septembre, je finissais par m'ennuyer.

Aujourd'hui mes amis coureurs prennent deux ou trois semaines et le déplacement vers un logement temporaire à la mer, à la montagne est l'occasion de changer de cadre et cela donne l'occasion de changer son entraînement.

Il y a de multitudes situations. Des endroits très ou 'trop" vallonnés, des météos, des coins reposants, des fiestas; bref, des situations différentes donnent des raisons pour certains de lever le pied et c'est souvent bien pour la tête et les jambes.

Il y a des coureurs qui profitent d'une semaine de vacances à la maison pour se tester et qui se tapent des volumes impressionnants pour le commun des mortels et oui dès qu'on se met à faire du bi-quotidien cela fait grimper le kilomètrage. Est-ce bien, est-ce délétère ?
Nous ne constatons pas souvent immédiatement les conséquences de nos erreurs de "programmation" de séances. Les compétiteurs aiment bien se raconter des semaines dépassant les 100km, moi-même quand je prépare un ultra, il m'arrive de faire mes additions et je constate des semaines à 3 chiffres.

Pour revenir à la majorité de mes amis en vacances il y a ceux qui ont fait quelquefois ... zéro km.

Entre 0 et 130 km il y a un sacré éventail.

C'est la rentrée, les futurs berlinois sont à 19 jours de leur objectif, d'autres marathoniens sont à 7 semaines de Reims.

Il y en a toujours qui ne veulent pas faire de test ou bien pleurent parce que leur test leur a montré qu'ils sont ... tout en bas, question forme. Oui cela arrive qu'on ait perdu 2 km/h de VMA pendant l'été.

Pour me répéter, il me faut savoir au moins deux choses pour établir un plan de route: le point de départ et celui d'arrivée.

Par exemple, je vais partir en vacances, il est évident que je pars de chez moi, c'est mon point de départ et je pointe vers le point d'arrivée, mon lieu de vacances.
Je regarde comment cela va devrait se passer, si je prends la voiture à telle heure, est-ce qu'il fera trop chaud, est-ce que je ne devrais pas partir à la fraîche, je regarde s'il faut des étapes, des haltes pour me reposer pour me restaurer etc ...
C'est évident que mon point de départ c'est ... chez moi.

Pour l'entraînement, c'est différent et c'est pareil. Nous avons un point de départ, une arrivée et un chemin entre les deux, c'est l'entraînement. Mais voilà, il y a ceux qui vont toujours au même endroit en vacances alors tous les ans, ils ne se posent même plus de question, il prenne toujours le même chemin.
Si on fait fait toujours le même entraînement on risque de produire toujours le même résultat ou même un résultat moyen à médiocre, en se lassant, on est moins motivé.
Si maintenant, on ne tient pas compte du changement d'objectif, configuration, parcours, densité, calendrier, on change la donne, ce n'est plus la même arrivée.

Le plus important à cette période de rentrée, il faut surtout tenir compte de l'état de la forme actuelle et c'est là que je conclue.
Faire des tests, cela permet de situer le départ de notre chemin. Et c'est cela la grande différence, le point de départ n'est pas toujours le même. Déjà, une préparation de marathon de printemps et d'automne est différente. Au printemps, on sort des cross, pour l'automne on sort soit de rien soit de quelques semaines "bricolées".

Un ou plusieurs tests permettent de tenir compte de la valeur instantanée de l'athlète, cela permet d'adapter ensuite le démarrage du plan d'entraînement. Ensuite, les réajustements nécessaires seront faits en fonction de l'évolution des vitesses, de la capacité à encaisser les séances dures, à récupérer.

Sur certaines séances, cela n'est pas trop important de mettre des chronos ou des intensités un peu fortes mais sur celles qui durent, il faut doser l'effort, par exemple en se fixant sur des FC à ne pas dépasser pendant un intervalle de temps.

D'un point de vue général, il faut accepter d'être moins fort au début et s'entraîner pour être au top le jour J et ce n'est pas grave si on commence une préparation avec une méforme, on se donne plusieurs semaines d'entraînement pour éventuellement faire un gros coup.

C'est la rentrée, il y a des promesses de belles courses.

8 commentaires:

michel a dit…

c'est tout a fait vrai , j'avais fait un test en juin et j'en ai fait un fin aout , il y a une grosse différence entre les deux car c'est vrai que pendant les vacances on a besoin de relacher et de s'occuper plus de la famille et surtout d'oubliés un peu la course a pied. quand j'ai fait mon test fin aout au 5eme paliers j'avait envie de stoper car les allures km/h et fc etait catastrophique mais je suis allé au bout .
la forme va arrivé tout doucement.
merci charlie pour tes infos .

Karim a dit…

Exact. Parfois, c'est difficile d'admettre qu'un plan débute sur une "méforme", des séances laborieuses la 1ere semaine, et d'un seul coup tout rentre dans l'ordre. La confiance et la forme reviennent, et avec l'opportunité de jouer une grosse carte.

Unknown a dit…

Tous les compétiteurs ont leur fierté. Il est difficile de s'avouer qu'on n'est pas en forme.
Les tests et l'entraineur apportent un point de vue objectif.
Gamberger fait parti de la préparation. Le marathon d'automne présente ce paradoxe de démarrer en moindre forme, mais on y gagne en fraicheur. Le dosage est difficile, il faut trouver la bonne route entre les 2 points. Comme en voile, la ligne droite est rarement la meilleure.

Sadok a dit…

Bonne rentrée à tous !

Anonyme a dit…

Cette lecture me fait du bien! Moi qui est tres peu courru ces derniers temps, un besoin de faire autre chose, surtout de retrouver ma famille, d' oublier.
Je me demande moi-même ou j' en suis alors il est sur que mon entraineur le sais encore moins! Alors il est sur que je vais faire un test même si comme tu le dis, il va me faire "peur".
Pas facile des fois, d'acepter cela mais je pense que mon repos était necessaire.
Merci Charlie pour ces articles vraiment bien écrit qui sont tres plaisants à lire.

jp

Momo a dit…

Tout frais rentré du pays basque, où courir est très sympa mais très compliqué. Soit ç descend très vite, soit ça monte très lentement et trop longtemps. Surtout pour un vacancier comme moi.
Alors, j'ai fait des footings essentiellement et quelques séances le long de la côte à slalomer entre planches de surf et autre mamies promenant le toutou...
J'ai surtout passer du bon temps et je crois que j'ai fait plus de séances d'apéro que de courses à pied. Oupsss.
Alors l'article de Charlie, j'ai cru qu'il était pour moi. Je rigole, il n'y a pas que moi à l'apéro quand même !!!
Alors le test ne sera certainement pas glorieux mais il sera le point de départ d'une nouvelle saison qui je l'espère sera celle du renouveau pour moi.

Mounir a dit…

"C'est la rentrée, il y a des promesses de belles courses."C'est exactement ce qui me pousse à faire cette semaine mon test... à -9 semaines de NY.

Christophe a dit…

Ah le fameux test de retour des vacs,même le cardio tremble rien que d'y penser!
Moi j'ai résolu le problème je l'ai fait avant de partir lol!
Plus sérieusement pour moi qui suis sujet à des variations de poids rapides, les vacances et les excès de bouffe qui vont avec m'obligent à une sérieuse reprise en main à mon retour.
Mais bon en général cela rentre dans l'ordre assez rapidement et j'espère qu'il en sera de même cette année!
Bonne rentrée à tous.