mercredi 24 février 2010

réponse à cyril sur le travail de pied

Comme souvent il suffit de regarder de demander les avis de chacun et on est éclairé.
La question était:
"Qu'appelles-tu "travail de pied" dans une séance d'entrainement? Est-il possible de modifier la façon dont on pose ses pieds pour être plus efficace même à mon age avancé (37)? Y'a t'il des façons de poser ses pieds selon le type de course (route, trail)?"
Plus le temps passe et moins j'ai envie d'être péremptoire. Je regarde mes gars courir, il y a les crossmen, les jeunes et il y a les plus anciens qui vont sur les trails et le long. Certains jeunes ont une foulée naturellement "belle", certains anciens ont une foulée pas très belle à voir mais ... si je vous donne leurs chronos vous vous direz qu'il vaut mieux être mauvais à l'entraînement avec des éducatifs "ratés" et gagner des courses ... grâce à un mental hors norme.
Après des longs trails, suivant le profil, les gars me disent qu'ils ont mal, ici, en me montrant, une face extérieure de genou ou là en me montrant les quadris ou bien encore là ... le tendon d'achille et nous y reviendrons.
Puisqu'il y a des poses de pied différentes entre le sprint et le demi-fond, déjà entre le début de course et la fin de course, il y a des raisons biomécaniques et physiologiques, mais cela n'engage que moi.
Dans le cas du début d'un sprint à la sortie des startings blocks, il y a propulsion, le corps est devant, ensuite le coureur est plus aérien, il griffe avec ses pointes, jamais le talon ne touche le sol. Voyez comme les sprinters ont des sacrés muscles et s'entraînent avec des charges.
Cela va vite, très vite en poussée puis très vite en traction et accessoirement en pleine vitesse il faut être souple, relâché.
Dans le cas d'un demi fondeur, le départ est debout, dès le coup de pétard, c'est du griffé, pareil le talon ne touche pas le sol. Là pas de grosses cuisses cuisses, musculature en général fine et beaux mollets, chevilles fines.
Si tu demandes où sont les plus grandes blessures des demi-fondeurs et des fondeurs qui passent le 10000 et qui vont sur la route, tu obtiens souvent la réponse: le talon d'achille.
Remarque que quand tu cours sans poser le talon, le mollet est bien sollicité et ce mollet est attaché en bas par ... le tendon d'achille.
La recherche de performance ne fait pas toujours bon ménage avec le maintien de l'intégrité du corps. La chirurgie passe quelquefois pour réparer ces fameux tendons qui ont bien été abîmés.

Quand on passe sur des distances au delà du marathon le tendon ne peut plus supporter d'être sollicité si durement pendant des heures. D'ailleurs sur les courses de montagne, même si ce n'est pas pendant des heures, on s'aperçoit que des très bons coureurs peuvent prendre la tête de la course mais ne tiennent pas toute la course car en montée le mollet est encore plus sollicité si on grimpe sur la pointe. le tendon ne tient pas. Des grimpeurs de très bon niveau ont appris à poser le talon dans la montée pour durer, pour endurer.

Alors sur route sur du long (la longueur dépend de chacun), sur trail il me paraît évident qu'il faut poser le talon, dérouler le pied et ainsi soulager le mollet et le tendon d'achille. Encore une fois, plus le trail s'allonge et plus cela ressemble à de la randonnée sportive c'est à dire, beaucoup de marche rapide en montée et de l'endurance raisonnable quand c'est possible. Dans ce cas, en marche, on pose le talon, on déroule le pied.
Voilà pourquoi quand j'encadre une séance d'entraînement je rappelle toujours que les éducatifs que nous faisons, le travail de pied, de foulée est surtout pour le demi-fond, le cross et le fond, c'est bien de faire ça l'hiver et au printemps quand on quitte le cross, qu'on passe sur les marathons ou les trails, on garde un peu d'éducatifs avant la VMA pour conserver une belle foulée mais si on passe sur l'ultra, on fait des exercices de déroulé de pied et d'ailleurs le travail de VMA n'est plus du tout le même.

Au fait cyril, pour moi 37 ans c'est un bel âge pour l'endurance. J'en ai un peu plus et je crois que je peux toujours travailler pour obtenir des améliorations sur certains aspects de la course pied.
Le champ des améliorations est vaste, suivant le coureur il y a variétés de paramètres sur lesquels on peut agir. L'entraînement n'est pas seulement l'adaptation biomécanique ou physiologique, il ne faut pas oublier le mental. Quelquefois je rencontre des coureurs qui peuvent gagner qui ont fait ce qu'il fallait avant la course sauf du côté mental. Un ultra-trail c'est beaucoup beaucoup dans la tête que cela se joue le jour J, les petits bobos en cours de chemin ne doivent pas faire baisser les bras ou bien faire faiblir la foulée.

Je ne te donnerai qu'un seul conseil, regarde le film l'aventure c'est l'aventure, regarde Aldo Maccione, imite sa démarche, fais le de plus en plus vite jusqu'à décoller ... c'est cela le travail de foulée en déroulé de pied.

mercredi 17 février 2010

marathon de Paris et Cheverny, la prépa est démarrée !

Lundi nous étions à 8 semaines pile du marathon de Paris et celui de Cheverny.
Certains récupéraient d'une course du dimanche, ils ont fait footing 45' le lundi, puis 1h le mardi et aujourd'hui c'est le début des séances vace des FC ciblées !
Les gars en veulent, cela devrait donner des places au scratch pas loin du top 50 !
à Paris il a fallu attendre jusqu'à mardi pour utiliser la piste pour un test Delerue, Oliv a constaté des améliorations, le potentiel est là, il va falloir s'entraîner dur pour s'éloigner des 3h00 et se rapprocher des chronos des copains. Bon c'est vrai qu'il y a un sacré écart sur le court et le cross mais l'endurance est faite de travail et de patience et surtout sur Marathon il ne faut pas se tromper, partir sur les supers sensations et c'est la gamelle assurée vers le 26ème ou un peu plus loin.
Oliv va faire un footing de récupération ce mercredi et jeudi ... c'est parti pour balayer des FC autour de celles du marathon !
La semaine prochaine, ceux qui préparent Marseille ou Annecy vont entrer aussi dans la prépa.

mardi 16 février 2010

Pilou de Dunes d'Espoir ... à lire

Pilou est le correspondant de l'antenne Grand Ouest de Dunes d'Espoir.
non seulement il a permis à des coureurs venus de partout de faire de belles équipes, mais il a aussi couvert le WE avec son appareil photo et a rajouté de sa plume.
Il suffit de suivre le lien
http://piloumontagne.blog4ever.com/blog/lirarticle-132192-1642976.html

lundi 15 février 2010

la semaine avant la St Valentin

Lundi,
réveil comme d'habitude avec déjà pleins de sujets dans la tête à "traîter", du professionnel et du sportif.
journée de travail prenante avec une réunion très intéressante où il est question de géolocalisation de randonneurs, de trailers; c'est bien car c'est à la fois dans ma sphère professionnelle avec des logiciels, du matériel de transmission, des protocoles et ... je ne vous en dis pas plus, cela fait plaisir de discuter en même temps de course à pied, de sport, de randonnée avec un autre passionné. En temps voulu, lui-même communiquera sur ses beaux projets liés à sa passion, notre passion.
Le soir réunion-diner-débat DCF35 cela m'a fait une journée très longue.
Mardi,
réveil somme toute tardif, il est 6 heures et je dois me préparer pour aller animer un cours à St Malo, j'ai une heure de route en gros. Comme j'ai de l'avance, je jette un oeil à mes courriels, ... de la routine ... de nombreux messages, je commence à en traiter quelques uns, oups je ne vois pas le temps passer et je vais être en retard. En effet, je quitte le parking avec 8' de retard par rapport à mon planning prévisionnel. Pas mauvais le bougre, j'arrive dans la salle de classe avec exactement 8 minutes de retard, il est 8h08. ouh la la, je n'aime pas ça, j'ai des dizaines de visages qui me scrutent, c'est bête mais c'est un classique, il vaut mieux être en avance pour voir arriver les élèves ou les "séminaristes" un par un, c'est plus facile à encaisser.
La journée se passe bien car d'entrée je leur ai mis la pression, ils sont en fin de cycle et ils vont partir en stage alors qu'ils commencent à avoir une attitude professionnelle et non pas scolaire. Dans les études on peut se contenter de la moyenne pour obtenir son diplôme mais dans la vie réelle il faut viser le zéro défaut et dans les télécoms, la sécurité c'est pire il faut absolument chasser les bugs, faire que le réseau, l'informatique tourne à 100% et 100% du temps. Donc il faut obtenir 20/20, un 19 cela pourrait signifier d'être "viré". C'est dur la réalité du travail.
Ma journée de mardi à St malo m'a bien usé, j'ai du mal sur la route de retour à me convaincre qu'il ne faut pas m'arrêter pour une petite sieste. J'ai bien fait de tenir bon parce que j'arrive encore avec du retard aux Champs Libres, le rdv était à 18h30 pour réunir le club, la JA Melesse. C'est un moment privilégié où j'ai réussi à réunir mes amis sportifs, il y a essentiellement les membres de la section Athlétisme course à pied et du tennis de table, du basket, du roller et ma famille, beaucoup d'enfants sont là et c'est bien sympathique. Nous sommes invités par Michel Cabaret nous avons droit à une merveilleuse heure de voyage dans les étoiles, dans l'espace et même au delà de notre galaxie. C'est un immense bonheur de pouvoir se rendre compte que l'univers est grandiose, nous sommes peu de chose et pourtant nous sommes heureux chacun à notre place et chacun à vouloir à son niveau construire sa vie, sa famille, son réseau d'amitié, ses réseaux de partage. Dans le monde associatif, il y a beaucoup qui donnent de leur énergie, ils ne cherchent pas à recevoir mais cela se fait naturellement. Souvent on s'aperçoit que la somme de ce qui est donné est inférieur à la somme de ce qui est reçu. Les égoïstes, les égocentristes, les consommateurs, ne s'aperçoivent pas que globalement et individuellement ils sont perdants, surtout question plaisir. Mardi soir après avoir vu les visages émerveillés des enfants, des amis à la sortie du planétarium, avec ma famille nous sommes allés diner tranquillement et nous étions contents.
Mercredi,
St malo bis répétita, la journée est moins longue, les étudiants semblent contents que ce soit plus court mais aussi parce que les deux jours passés ensemble étaient quand même instructifs et sympathiques. De mon point de vue, cela a été positif, j'ai un avis plus optimiste sur leurs devenirs.
Mercredi soir, nous avons eu une réunion pour l'organisation du relais de nuit du 13 mars à Melesse, Christian et Raymond connaissant leur affaire par coeur, cela a été très vite réglé, nous avons savouré un gateau, et nous avons papoté de courses, de cross, d'anciens etc ... C'était un vrai plaisir pour les deux jeunes thierry et moi, nous avons appris tant d'anecdotes sur trente ans de club.

Bilan de milieu de semaine, je n'ai pas eu le temps de courir une seule fois j'ai eu trois journées du style 5h30-6h00 jusque 23h00-minuit.

Jeudi,
au programme une formation à la société et je dois être là ddu début à la fin.
bon alors, réveil 5h30, je vais aller faire un footing à la frontale. c'est bien ma veine, il neige. Tant pis, j'y vais mollo, les appuis sont incertains mais c'est très agréable de fouler une neige vierge. Je rentre après seulement un mini-footing mais il m'a fait beaucoup de bien car mes jambes finissaient par être "dures" de ne pas courir.
jeudi soir ma première soirée à ne rien faire, du bonheur.

Vendredi,
visite d'une société avec une nouvelle technologie et un nouveau marché potentiellement énorme.
Le midi déjeûner avec des amis de mon club DCF35 nous sommes tous un peu sur la même ligne, on est la tête dans le guidon et on a même envie de rester chez soi pour se reposer un peu la tête et puis on se dit que c'est bien d'aller discuter et partager.
Déjeûner gagnant puisque même si c'est avec mon étiquette professionnelle que je me présente, c'est efficace à la fois personnellement et professionnellement, car échanger sur nos problématiques homologues cela donnent souvent de pistes pour de futures résolutions.
l'après-midi, réunion avec un confrère, celle-ci était informelle, sympathique mais nécessaire pour des projets communs à venir.
Voilà une belle semaine de travail où je n'ai quasiment pas vu le temps passer.
En fait, j'étais, l'air de rien usé dans ma tête et mes jambes n'ont tourné qu'une seule fois et c'est trop peu pour justement évacuer un trop plein de travail cérébral.

le Week-End est arrivé.
samedi, réveil comme tous les autres jours un peu avant 6 heures, je me remet à traiter les mails. Sincèrement, cela me gave, il y en a trop. Grace à l'accès webmail, j'ai aussi la possibilité de "chat". Cela m'enlève du travail de rédaction de courriels. Coup de bol, thierry mon ami entraîneur est aussi connecté. Avant d'aller à l'entraînement on a une discussion sur la vie du club, nous commençons à régler le WE d'après pour le déplacement et l'hébergement à Evreux où se tiendra la demi-finale du championnat de France de cross. L'air de rien, ça me bouffe aussi de l'énergie à envoyer des courriels, à donner des coups de fils pour savoir qui se désiste qui remplace, etc ...
Heureusement il y a la course à pied. Babeth bosse ce samedi matin, je la dépose à son travail et je me dirige vers Melesse. C'est sympa de voir arriver les grands et les petits coureurs du club. La voiture de dédé est là mais il a dû partir faire un long footing en attendant. J'avais prévenu qu'il me fallait me préserver pour être en forme pour un gros WE sportif qui se profilait. Pris par la fougue des autres, j'ai fait pratiquement toute la séance. Classique: échauffement, éducatifs, travail de pied, travail de foulée, vma courte et vma moyenne. Imbécile que je suis, j'ai fait une vraie séance au lieu de juste la montrer.
Retour à la maison, après un déjeûner léger j'ai fait une sieste.
A peine réveillé, il m'a fallu me dépêcher, j'ai rendez vous au terminus du métro à la poterie avec des nouveaux qui se sont inscrits pour courir avec Dunes d'Espoir.
Eh Oui, c'est cela le gros truc de ce WE, courir avec les enfants grâce à l'association Dunes d'Espoir.

Aujourd'hui mon corps s'en rappelle très très fort, je suis fracassé, concassé, dès que j'aurai les liens vers les photos prises dimanche, je pourrais tenter de faire un récit. Ce sera peut-être impossible à retranscrire les émotions que j'ai eues.
Pour résumer, Rennes-Plouhran, voyage en voiture et découverte de nouveaux amis entrant à Dues d'espoir, Fabrice et Evelyne. 19h00 Noz Trail, une équipe soudée autour d'un enfant en joëlette, des passages difficiles dans le noir, une course qui vous fatigue qui semble longue. Très peu alimenté avant, j'ai subi une fringale. Les bains de pieds dans l'eau glacée m'a valu des crampes. C'était quand même très dur mais cela valait le coup. Samedi soir au gite nous avons eu une mini-soirée car il fallait quand même se refaire une santé en dormant. Nous avons eu droit en gros à 23h30 jusqu'à 6h pour dormir. Il paraît que j'étais dans une chambre de ronfleurs. Je n'ai rien entendu eux non plus. Nous étions tellement fatigués que notre sommeil devait être profond.
La matinée de dimanche nous avons eu droit à une météo clémente mais le parcours était vraiment exigeant. Sur le 22 km que nous avons parcouru, il y a eu des passages où la joellette ne passait que parce qu'on portait à bout de bras tendus en l'air. Certains escaliers étroits ne permettaient pas de tourner sans les portages.
Donc on peut dire que nous étions occis, laminés, presque sur les genous à l'arrivée mais Marouane est descendu et a parcouru les derniers mètres avec une joie communicative. Comme à chaque fois, je craque et m'effondre en larmes de bonheur. Tous les équipiers autour de la joëlette se congratulent, on s'enlace, on se félicite, on savoure le travail fait en équipe, chacun a fait ce qu'il pouvait, chacun a tiré ou poussé ou les deux, chacun a eu des moments de moins bien, il s'est mis en retrait a un peu récupéré et est revenu prendre des relais. Chacun a donné et chacun est heureux de connaître ce que nul autre peut connaître à sa place à moins d'être dans l'équipe. Oui c'est cela qui nous plaît, faire quelques chose de grand, en équipe avec l'enfant qui vibre avec toute l'équipe.
Vous devez comprendre qu'il y a des moments où on a envie que le temps s'arrête, on a tellement de plaisir après avoir partagé des moments d'efforts en équipe. Personnellement j'ai connu quelques courses avec un sentiment d'avoir fait le maximum et le sentiment d'avoir réussi quelque chose de grand et j'avais aussi dans ces moments des sentiments mélangés de fierté, de satisfaction, d'instant d'éternité, paradoxalement de modestie, d'humilité. Hier, même si c'était quelque chose de déjà vécu plusieurs fois avec Dunes, cela m'a fait pleurer de bonheur plusieurs fois, assez longtemps après l'arrivée. A d'autres qui n'ont pas l'habitude, je leur dis, lâchez vous n'ayez pas peur d'être vous même, laissez vous aller, quand les gamins vous sautent au coup et vous montrent combien ils sont heureux, ne leur cachez pas que vous avez reçu beaucoup plus que vous avez donné. Voilà un exemple où la somme de ce qui est donné est largement inférieure à ce que l'on reçoit. C'est cela la magie du partage du coeur, ce n'est pas de l'addition c'est de la multiplication.
Dimanche après midi, stéphane le compagnon d'evelyne nous a ramené à Rennes. J'ai encore fait une sieste crapuleuse car j'étais occis, laminé, vous connaissez les termes, cuit, rincé, lessivé et j'en passe.

Dimanche soir,
Ce n'est pas de la course à pied, c'est plus important que tout ce qui s'est passé dans cette semaine très riche, en mettant bien sûr Dunes d'Espoir au dessus du lot, babeth et moi avons diné ensemble, nous aimons ces moments où mes autres activités, professionnelles ou sportives ne nous séparent pas. Cela fait cliché, en effet au restaurant il n'y avait que des tables de deux et beaucoup ont commencé leur repas avec des coupes de pétillant. C'était la saint Valentin, ma valentine est quand même fière de ce que je fais, de ce que je suis et moi j'aime qu'elle comprenne que la vie est complexe mais que des moments simples contribuent à mon bonheur.

lundi 8 février 2010

colloque 6 février entraînement

Bonjour,
voici en ligne la présentation que j'ai animée ce samedi après midi.
Vous avez le choix entre la version .pps avec animation et celle en .pdf (attention, il faut un peu attendre car cela fait 4MO à transférer, la version pps est plus légère 1MO)

C'est moins amusant qu'avec les commentaires en direct dans la salle mais n'hésitez pas à échanger grâce aux commentaires sur ce blog.

En fait je ne sais pas vraiment si mon papier calibré pour une seule heure a été apprécié, s'il suscite des questions.

vendredi 5 février 2010

du cross au semi, au marathon ou au trail

Dimanche dernier il y avait championnat de Bretagne de cross et quand j'ai regardé la photo de l'équipe junior, je me suis dit: "pas mal, mon garçon tu as réussi à convaincre ces 7 gars à faire les cross cette année" c'est vrai que ces 7 jeunes garçons ne sont pas nains et je ne suis pas blanche neige et ce n'était pas un dessin animé, c'était quand même dur et ces 7 là sont des durs au mal sur le marathon et certains sur les trails. C'est amusant ce chiffre 7, il est dans beaucoup de légendes, de croyances, de constructions intellectuelles ou physiques. Avant de ne parler que de ces séniors, il y avait quand même l'équipe vétéran et en plus il y avait pas mal de gars qualifiés individuels. Mais bon, ils n'étaient pas 7
Je disais l'autre jour lors d'un entraînement collectif à Melesse pour expliquer que certains éducatifs ne sont pas naturels, qu'il faut les répéter. On pouvait appliquer la règle des 3 fois 7.
7 fois pour apprendre, 7 fois pour maîtriser et 7 fois pour oublier.
En effet quand on a oublié c'est que c'est devenu naturel.
Pour un "professeur" ce pourrait être décliné par 7 fois pour montrer, 7 fois pour améliorer et 7 fois pour que l'élève devienne maître à son tour.

C'est une image.

En tous cas, si ça me permet d'avoir des certitudes, pourquoi pas; moi qui doute de beaucoup de choses en ce qui concerne la compréhension du corps humain et surtout de la cabôche qui fait bouger tout çà.

Un petit mot de chacun des 7 crossmen:

olivier Bersot, il débute, c'est sa première saison avec le maillot et sa première saison de cross, il est en quelque sorte au milieu de son cycle des premiers 7 marathons, on ne pas certifier que les cross de cet hiver vont lui faire passer un cap sur marathon mais avec le recul de plusieurs dizaines de crossmen, ce serait exceptionnel qu'il ne sorte pas plus fort au printemps. Le marathon de Paris est une promesse !

bruno Rageau, je ne me risquerais pas à critiquer le bonhomme, il aime tant le cross, il s'entraîne cross tout l'hiver, il réfléchit cross, il respire cross il entraîne les autres pour le cross et je suis d'accord avec lui. Pour l'instant, rien n'est décidé pour le printemps, je le verrais bien au semi de Liffré

benoît Blanchard s'est fait coiffé par un copain sur la ligne d'arrivée, benoît aime le trail, je crois qu'il a un souvenir grandiose du grand raid de la Réunion en 2008, il a encore pas mal de regret sur ses courses. Benoît se donne des objectifs ambitieux et c'est pour cela que cela ne passe pas souvent. Il est dur avec lui-même, c'est un compétiteur. Il va basculer vers la route, je suis persuadé qu'au marathon de Marseille il va me faire une belle course.

franck Blaecke, comme olivier, première saison avec le maillot et premiers cross en compétition sénior. C'est lui qui a coiffé benoît. Il est un peu diesel le bonhomme car même s'il a préparé par le passé des marathons avec suivi d'un de mes plans marathon après il a tâté deux fois aux 100km, Millau et Chavagne en Paillers et même du 24 heures. Sur le GR du Morbihan, il a coincé à Sarzeau soit à 145km ... comme moi (snif).
franck bascule de suite au trail, d'ailleurs moi aussi et nous serons au trail Glazig. Quelque part, le trail c'est du maxi cross quand c'est 100% en nature. Moi j'n'aime pas le mélange 50% bitûme 50% chemins. Quand je cross c'est terre voire boue, quand je traile, c'est chemin, terre, caillasse, quand je fais du 10k, du semi ou du marathon, je préfère faire un chrono et c'est sur un bel enrobé que c'est possible pas avec des passages dans la boue ou le sable, les galets, le gravier, j'en passe et des meilleures. Bon on me dira que je suis un peu c.. mais c'est ainsi si je cherche une qualif sur route c'est sur un parcours à label avec profil qui s'y prête. Sinon, je fais une autre course comme par exemple accompagner une joëlette et là pas question de bourrer, il faut que tout l'équipage ait du plaisir et savoure le paysage. Bon pour clore le crossmen-trailer, avant le Glazig du dimanche 14 février, la veille, je fais le Noz-Trail avec Dunes d'espoir ... Ouaissss !
pour celà, ce matin je me suis fais une séance avec le sac à dos bien chargé, je vous fais un topo juste après.

Anthony Davourie a aussi été novice, il avait fait un cross pompier en tant qu'invité et pour le départemental, il était bloqué par la neige, donc ce fût son premier cross sous le maillot de la JA. Il n'a pas eu le temps de changer de pointes et a laissé les 9mm, sauf qu'elles étaient déjà usées et cela faisait du pas long du tout. Monsieur a sans doute eu les sensations d'un patineur avec des lames très mal aiguisées. Bon il termine troisième de l'équipe et pas qualifié aux inters. Il va repartir sur la route dès la fin de sa récupération et il n'a plus qu'à trouver un bon marathon pour faire le chrono de qualif sénior c'est à dire 2h45'00.

Cédric Faucon fait sa deuxième saison de cross et a bien progressé puisque l'année dernière il n'est pas passé et là, oui il est qualifié individuel, donc lui va encore faire le cross de la demi-finale à Evreux, officieusement on appelle toujours cette compétition les inters mais c'est bien demi-finale du championnat de France qui est le terme qu'on retrouve sur les docs officiels. Après il fera le marathon de Paris.

Karim a gagné aussi par rapport à l'année dernière, il devrait courir à Evreux et ensuite, nous préparerons sans doute le semi-marathon de Paris. Ces derniers temps il a préfé ne faire qu'un marathon par an et c'était celui d'automne à Berlin 2008 et Berlin 2009.

Tous comptes faits, sur 7 crossmen il y a un qui passe au trail, 4 au marathon, 2 au semi et le coach passe au trail.

Pour l'anecdote, ce matin je suis sortie à la frontale, j'ai chargé mon sac avec appareil photo, 2 bouteilles de badoit qui traînaient par là et des bricoles comme des pâtes de fruits, le but était de courir avec une charge pour oublier la page des cross en débardeur, c'est à dire avec rien sur le dos.
Voici ce que ça a donné:
en gros j'étais à un poil au dessus de 10km/h
j'avais mal aux jambes après 1h30 (normal, les cuisses à cause de la charge)
à la maison j'ai voulu savoir le poids des choses, j'ai fait des retraits par paquets.
Mes chaussures de trail en gore-tex : 900g
Bonnet+Veste+Frontale+gants: 700g
Sac plein (bouteilles, pâtes, téléphone, appareil photo, sifflet) : 3kg
Montre et ceinture CFM, collant, Tshirt: 600g
Total : 5,2 kg.

Pour ne pas être obscène je ne vous donne pas mon poids à poil ... il y a de quoi gratter (autour du bidon)... est-ce que les privations sont justifiées ? ... NON,
je vais m'entraîner plus pour plus de plaisir et pour cramer le surplus !
D'ailleurs ce matin, pendant que je courais, je faisais un bilan des athlètes et je commençais à imaginer les quelques mois à venir. Du plaisir: même sans la boue on arrive à trouver du plaisir en courant !

mercredi 3 février 2010

lundi 1 février 2010

Un dimanche à Betton avec des crossmen et des crosswomen bretons

Ce dimanche matin, c'est Thierry Collet qui a gagné en vétéran. Les copains étaient pas mal, ils se qualifient en équipe pour la demi-finale: Laurent Deshayes, André Sicot, Thierry Collen, Eric Demeulemester, Franck Poirier et Hervé Gentil représenteront le club.
L'après midi, Sandra Levenez conserve son titre, les filles dela JA Melesse n'ont pas eu le même bonheur de qualifier l'équipe et les séniors non plus. Mais pour tous ce fût une belle bagarre avec chacun ses moyens. Se sont qualifiés individuellement Boris Gréhal Junior, Isabell Havouis, Béatrice Landel, Karim Atiki et Cédric Faucon.

Certains ont déjà le regard tourné vers le marathon de Printemps.

Mais savourons quelques photos, ensoleillées le matin un peu grises l'après midi.
http://picasaweb.google.fr/charlie.lehoangan/2010_01_31CrossBZH2010#