mercredi 24 août 2011

courir vers ou pour le bonheur

Quand je cours tous les jours, je trouve cela normal, quand je ne peux car je suis blessé, ce n’est pas de la souffrance, c’est un manque, je prends le temps de non-course pour « méditer »

L’affamé : « j’ai mal au ventre d’avoir faim, ce serait un plaisir de manger un bol de riz, le bonheur, je verrais ensuite. »
L’assoiffé : « ma bouche est sèche, dans ma tête ça cogne j’ai mal, j’ai soif, ce serait tellement bien de boire de l’eau, le bonheur, pfff je souffre alors ne m’en parlez pas. »
Le sans abri en plein hiver : « mon manteau élimé ne me protège pas, Brassens racontait qu’un auvergnat lui avait chauffé le cœur avec un bon feu de bois, quand on n’a plus froid on peut peut-être espérer chercher le bonheur. »
L’insomniaque : « si j’avais une nuit correcte, je serai en forme pour chercher la sérénité. »
Le blessé : « mon corps est abîmé, je ne peux plus aller courir … »

On se pose des questions qu’on croit existentielles, il y a des désirs naturels, certains sont nécessaires et on ne peut vivre sans, d’autres sont peut-être un pas vers le bonheur.


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